Petite discution

-Non pas récemment répondit Boisnoir, j'attends sous peu un ordre de Lord Beckett pour sortir en patrouille dans la Mer des Caraïbes avec une partie de mon escadre avec un peu de chance nous aurons l'occasion de croiser le feu avec nos amis pirates. Pourtant je ne nouurris guère d'espoirs à ce sujet... Aucun d'entre eux ne serait assez fou pour se jeter sous les canons de mes vaisseaux ou de mes frégates et du Royal Louis.

Il désigna son navire de la main. Ce dernier était mouillé au point le profond de la rade à cause de son fort tirant d'eau. A quelques encablures se trouvaient deux autres trois-ponts dont l'Endeavour de lord Beckett. La puissance de feu de ces navires était colossale et à eux seuls ils auraient pu rivaliser avec tous les navires pirates réunis.

-J'ai pourtant bon espoir que certains de nos navires interceptent des navires de pêches qui pourront nous fournir des renseignements sur les pirates et leurs repaires. Et avec un peu de chance nous pourrons nous y attaquer. Mais la gloire de ce genre de combats revient toujours aux frégates et j'y ai renoncé depuis que je dois me conformer au campagne en escadre.

Il sourit se remémorant visiblement quelques batailles à la tête de ses navires où il avait réussi à gagner la gloire et la richesse. Ou encore le temps où il commandait une frégate et où il était libre de ses mouvements et de ses directives.

-Et vous à quel navire appartenez-vous jeune homme? Mais nous n'avons pas été présenté monsieur...

Boisnoir jeta un air outré à son interlocuteur en entendant la prononciation du nom de ces deux magnifiques bâtiments. Comme toi bon marin il détestait que l'on écorche le nom des navires mais encore plus lorsqu'il s'agissait de bâtiments aussi beaux que ces deux là.

-Vous voulez sans doute parler de l'Exel-SIOR et de l'EN-DE-A-VOUR? Je vois de quel bâtiment vous voulez parler pour l'Excelsior. C'est une belle frégate cependant lorsqu'on a mis les pieds sur un navire de la Marine Française les autres nous paraissent si fades et diformes. Mais il faut savoir faire la part des choses... Quant à affirmer qu'un vaisseau de 100 canons a pour petit frère une frégate de 30 canons... Permettez moi de remettre en question cette affirmation péremptoire. Mais dites-moi vous prétendez être sur le navire du capitaine Hornblower cependant vous en écorchez le nom ne seriez vous un peu affabulateur? Ou que sais-je pirate?

Boisnoir attendit avec impatience la réponse de Yoann.

-Que nenni mon cher, vous avez entièrment raison je suis français serviteur tout dévoué du Roi Louis avec force et courage. Cependant la piraterie est une plaie qui menace le commerce de toutes les nations des Caraîbes. C'est pour cela que nous avons tous décidés de nous unir afin d'en finir avec cette racaille qui détruit notre commerce à la vitesse où la gangrène pourrit un membre. J'ai donc du me placer sous les ordres de Lord Beckett, nommé représentant de votre Roi sur ces territoires. Nous sommes bien décider à écraser la piraterie avec plus aisance que l'on écrase un insecte.

[Je m'incruste... héhé]

"-Si je puis me permettre, les villas sur la mer sont rares en Angleterre. Si nous payions encore le Ship Money, c'est que la piratrie sevit encore de temps à autre sur nos côtes. Et franchement, qui voudrait d'un manoir balayé par les vents quand on peut avoir un charamant cottage à la campagne."

Ann-Elizabeth se baladait sur le port, admirant les navires de la marines royales, lorsqu'elle avait aperçut l'amiral Boisnoir, accompagné d'un autre gentilhomme.

"Pardonnez mon intrusuion impromptue, je n'ai pas put m'empecher d'intervenir."
Elle se tourna vers l'inconnu.

"Contesse Shaftesbury..." se presenta t elle en inclinant legerement la tête

"-Serait ce ecrit sur mon front que j'ai des relations avec la compagnie des Indes ? " demanda ironiquement Ann-Elizabeth. " Et ce sera "Madame". Mon mari est peux être décédé, mais concervont cette titulature. "

Elle se retourna vers Boisnoir en lui priant le bonjour.

"-Amiral quel plaisir de vous revoir. Comment allez vous aujourd'hui? Nous nous sommes quitté bien rapidement l'autre jour..."

Et effectivement, Beckett ayant congedié le français à la premiere occasion, la situation avait été bien particulière.

( C EST TROIS LIGNE MINIMUM LE RP. SI TU NE TE CONFORMES PAS, JE DOUTE QUE LON AI LA PATIENCE DE CONTINUER LE RP AVEC TOI.)

Boisnoir rendit son sourire à la jeune femme soulagé que quelqu'un vienne le tirer de cette ennuyeuse discussion avec un interlocuteur qui lui demandait si les gens était pauvre en France. Boisnoir lui était riche, trés riche et c'était tout ce qui lui importait. Les pauvres bah il en fallait bien! Au moins Ann-Elizabeth avait de la répartie à revendre comme elle venait de le lui prouver... Mais elle était britannique. En même temps se dit Boisnoir, la Jamaïque est britannique il n'y avait donc pas d'autre choix et puis cette femme avait un tempérament bien trempé et il se sentait plus à l'aise en lui parlant, il préférait nager avec les requins dans son genre que marcher avec un escargot. Trop heureux de cette interruption il bouscula le capitaine Godin et retira son chapeau.

-Trés chère comtesse, c'est un plaisir de vous revoir. Je n'osais espérer pareil aubaine. Cependant, je vous prierez de vous faire annoncer avant d'arriver de façon aussi cavalière. En effet, ayant au moins un peu de considération pour mos pauvres yeux qui à chaque fois sont éblouis par votre beauté lumineuse. Je ne souhaiterais pas souffrir de cécité alors même que j'ai tant besoin de ma vue. Voudriez vous me voir infirme? De plus, si je devenais aveugle vous me priveriez de pouvoir vous admirez. Permettez moi de vous dire que même en ces lieux éloignés vous êtes trés élégante et vous apportez un peu de civilisation qui fait tant défaut à ces terres reculées.

Se rendant compte qu'il avait un peu chargé la dose de politesses en même temps qu'il tentait de s'éloigner de son précédent interlocuteur Boisnoir se redressa et demanda d'un ton plus maîtrisé.

-Veuillez m'excusez my lady je n'ai que rarement était maître de mes paroles en face d'une femme aussi ravissante. Mais comment vous portez? Etes vous bien installez? J'ose espérer que vous vous acoutumer au climat peu clément des Caraïbes...

"-Seigneur, On voit que vous venez du pays de racine. vous parlez avec la même emphase!"s'exclama t elle amusée.

Elle tourna legerement son ombrelle et finalement, decida de la replier. Un bain de soleil ne lui ferait pas de mal. Elle n'etait pas prete de rentrer a Londres, et on ne lui tiendrait pas rigueur de ne pas conserver un teint de lait irreprochable.

"J'ai pris mes quartiers au manoir du gouverneur. Toutefois, je n'ai pas eut l'honneur de le voir. Lord Beckett n'apas eut le loisir de me renseigner sur le sujet. Peut être pourriez vous le faire. J'avais cru comprendre qu'il avait une fille de mon age a peu près."

Boisnoir écouta attentivement Ann Elizabeth elle était vraiment trés intéressante mais que voulait-elle savoir exactement.

-Ma foi le Gouverneur a été jugé complice de piraterie d'aprés ce que j'ai cru comprendre c'est pour cela que Lord Beckett a préféré l'installer dans une de ses résidences à Kingston. Cependant ses années de loyaux services et son rang lui ont permis d'éviter la corde. Quant à sa fille aux dernières nouvelles elle s'était engagé dans la piraterie et elle aurait rejoint ce vil William Turner.

Ann-Elizabeth ouvrit de grand yeux. Comment un gouverneur, mandaté par sa Majestée elle même pouvait passer à l'ennemi. Et une femme de bonne naissance s'enroler dans la piraterie.
Reelement etonnée, et tout autant intriguée, elle se demanda ce qu'avait de si attrayant la piraterie.

"Will Turner ? Mais qui est ce donc. Je n'en ai jamais entendu parler. Un pirate local ? "s'informa t elle de manière ingenue.


Un instant, elle s'imagina elle même pirate. Cela la fit sourire. Les calles auraient été requisitionner pour sa garde robe. Non, elle n'etait surement pas faite pour la vie en mer. Quoique, elle avait aprecié, mis a part la chaleur, la traversé qui l'avait menée jusqu'ici. Mais aurait elle le cran de defier les lois?